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Les ressources marines Océan de vie Les richesses vivantes du monde marin ont de tout temps constitué des ressources alimentaires non négligeables pour l’homme. Aujourd'hui quelques menaces pèsent sur cette manne océanique : réduction des stocks, disparition d'espèces, pollutions et, bientôt peut-être, les OGM. Les excès de la pêche industrielle
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La pêche aux harengs dans la baie de Fundy (Canada).
Depuis plusieurs années, le tonnage mondial du poisson pêché n'augmente plus malgré toutes les innovations techniques. Cette stagnation est révélatrice de l'intensité de la pêche : 44 % des stocks de poissons sont à leur limite d'exploitation et 25 % sont surexploités. Pour prendre la même quantité de poissons qu'il y a quelques années, le pêcheur doit avoir recours à des équipements plus sophistiqués (sonar pour repérer les bancs, chalut pélagique pouvant avoir une « gueule » de 160 mètres de haut pour 220 mètres de large…) et des temps de pêche plus longs. Malgré cela, les prises sont de taille plus petite qu’auparavant car la pêche s’étant intensifiée, les espèces n'ont pas le temps de grandir. On estime également à 25 % le volume des rejets (espèces non-commerciales ou de taille vraiment trop petite), ce qui représente un énorme gâchis. Dans certaines régions, le poisson est devenu si rare que les pêcheurs utilisent des techniques plus « expéditives » (chalutage côtier destructeur d'herbiers, pêche à la dynamite, raclage des récifs…) qui détruisent pour longtemps le milieu marin et contribuent encore davantage à la disparition des espèces. Si ce phénomène demeure inquiétant, on estime cependant que les réserves sont encore suffisamment importantes pour pouvoir se reconstituer d'elles-mêmes en quelques années, à condition que l'homme modifie ses quotas de pêche. En outre, quelques poissons semblent s'adapter à cette pression sélective : le hareng devient adulte et se reproduit plus tôt que jadis !
Que vivent les baleines ! Si la chasse à la baleine est loin d’être une coutume récente (on sait qu’elle était déjà pratiquée 1 800 ans av. J.-C.), elle a pris une telle ampleur au fil du temps que dès le début du XXe siècle, des mesures de protection ont dû être prises pour éviter la disparition de ces cétacés. Depuis 1946, la Commission baleinière internationale veille au respect d’une réglementation stricte et qui fait l'objet de révisions régulières. Elle n'est cependant pas toujours suivie, et plusieurs espèces de baleines sont toujours menacées d'extinction : c’est le cas du rorqual bleu, de la baleine franche noire, de la baleine franche boréale, du rorqual commun et de la baleine à bosse.
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Dépeçage de baleine dans un port de pêche, à Hualfjordur (Islande).
La chasse n'est pas le seul facteur menaçant la survie des baleines. L'homme provoque indirectement leur mort par la pollution chimique, qui génère des tumeurs et des baisses de la fécondité, la² pollution sonore, qui brouille l'écholocation, les bateaux et les filets de pêche qui blessent de nombreux individus, et enfin l'observation touristique (whalewatching) qui perturbe leur comportement.
Des poissons d’élevage
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Élevage de poissons dans la baie d'Along, au nord du Viêt Nam.
On estime que l'origine de la pisciculture remonte à plus de 2 000 ans : à cette époque, on pratiquait déjà l'élevage de carpes en Orient. Au Moyen Âge, l'élevage de ce poisson est également pratiqué en Europe par des moines. Dans les années 1970, de nouvelles techniques piscicoles apparaissent. Elles sont appliquées tout d'abord au saumon et à la truite, en Norvège et en Écosse, et sont ensuite adaptées à de nombreuses autres espèces de poissons (bar, dorade, turbot, flétan, carpe, loup…). Aujourd’hui, sur les 100 millions de tonnes annuelles de produits provenant de la mer (poissons, coquillages et crustacés), 10 millions de tonnes sont issues de l'acquaculture (la Chine étant le plus grand producteur). Il faut toutefois observer que les élevages de poissons d'eau douce représentent 4,5 millions de tonnes contre 0,5 million de tonnes pour les poissons de mer. La pisciculture est une industrie très exigeante en matière de qualité de l'eau. Paradoxalement, elle est très polluante car elle génère une grande quantité de déchets (excédents alimentaires et déchets animaux). En outre, dans certains cas, des poissons échappés des établissements piscicoles peuvent constituer une menace pour l'espèce sauvage. Ce problème prendra sans doute de l'importance dans l'avenir si, comme le suggère les recherches en cours, des espèces manipulées génétiquement sont introduites dans les élevages. Pour améliorer les rendements de la pisciculture, des scientifiques ont en effet tenté d'introduire dans le patrimoine génétique de diverses espèces de poissons (carpe, saumon, truite) un gène de croissance animal ou humain. Dans un premier temps, les résultats n'ont pas été à la hauteur des espérances : les poissons obtenus étaient pourvus de malformations peu commerciales. Des chercheurs canadiens faisant preuve de ténacité ont eu l'idée de trafiquer directement le gène de croissance du saumon. Après quelques tours de passe-passe, bingo ! Les saumons parviennent à leur taille adulte en deux fois moins de temps que la nature ne l’avait prévu. Si la réglementation ne permet pas encore leur consommation, dans combien de temps ces saumons transgéniques frayeront-ils dans nos assiettes ?
Les autres produits de l’aquaculture
La culture et la récolte des algues (algue rouge Porphyra, algue brune Himanthalia, goémon…) connaissent un succès plus ou moins important selon les pays. En Europe, et en France en particulier, l'utilisation des algues en cuisine reste très marginale malgré les efforts de quelques grands chefs pour promouvoir ces produits. Seules les industries alimentaires et pharmaceutiques les utilisent couramment pour en extraire des substances gélifiantes. Il en va tout autrement en Asie et notamment au Japon où les algues font partie intégrante de l'alimentation depuis fort longtemps. Il n'est donc pas étonnant que ces pays concentrent l'essentiel de la production (environ 2,5 millions de tonnes par an) et de la consommation. La culture d'algues unicellulaires (du genre Chlorella ou Spirulina), consommées depuis des millénaires au Tchad et au Mexique, n'a pas eu plus de succès en Occident.
Les mollusques et les crustacés appartiennent davantage à la culture culinaire de nos régions. En France, la conchyliculture porte surtout, depuis le siècle dernier, sur les huîtres (148 000 tonnes par an) et les moules (64 400 tonnes par an), la production mondiale s'élevant à 3,1 millions de tonnes de mollusques par an. L'ormeau et la coquille Saint-Jacques sont cultivés avec succès au Japon depuis une quinzaine d'années tandis que la palourde est très bien implantée dans le Pacifique. En Asie, l'élevage de crevette du Japon connaît un succès considérable.
Plus anecdotique, l'élevage de certains mollusques (perliculture), et notamment d'huîtres perlières – pratiqué notamment au Japon, dans le golfe Persique ou dans les îles du Pacifique Sud –, permet d’obtenir des perles que l'on retrouvera ensuite autour du cou des élégantes.
Monde de matières premières
Lorsque l'on évoque les ressources marines, on pense immédiatement à la pêche ou au pétrole. Il en existe pourtant d'autres mais elles sont actuellement peu exploitées car elles sont encore peu rentables et difficiles à appréhender sur un plan technique.
Les nodules polymétalliques
Vers la fin du XIXe siècle, les expéditions océaniques ont permis de découvrir que le fond de l'océan Pacifique était recouvert de petites boules noirâtres, riches en manganèse et en fer. Depuis, de nombreuses campagnes ont été organisées pour les étudier et l'on sait à présent qu'on en trouve sur le fond de tous les océans (et même dans certains lacs d'eau douce). Elles mesurent entre 5 et 15 cm de diamètre en moyenne, et sont composées d'un mélange en proportions variables de manganèse, de fer, de cuivre, de cobalt, de nickel et de quelques autres métaux, sans compter 40 % d'eau. L'origine de ces nodules polymétalliques est encore très discutée : certains pensent qu’ils sont le fruit de précipitations d'éléments à partir de l'eau de mer ou de sources hydrothermales, de résurgence de composés sédimentaires, ou d’une action indirecte d'organismes vivants… On ne sait pas vraiment non plus s'ils se forment rapidement ou sur de très longues périodes.
À la fin des années 1950, les nodules commencent à être considérés comme des ressources minières potentielles (d’un volume de quelque 100 milliards de tonnes) et des consortiums sont fondés pour organiser leur exploitation. Le fond des océans étant classé « patrimoine commun de l'humanité », ils sont censés appartenir à tout le monde et à personne en particulier. Mais après tractations, discussions, négociations auprès des responsables des Nations unies, les grandes puissances se répartissent les droits d'exploitation sur les zones les plus intéressantes. Pour les autres pays, il ne restera que des miettes.
Compte tenu des contraintes techniques très importantes (les nodules reposent par plus de 5 000 mètres de fond) le premier défi à relever est d'ordre technologique. Actuellement, il n'existe aucune exploitation réelle et rentable de ces nodules. Cela changera peut-être un jour lorsque le cours des matières premières s'envolera.
L'or noir
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Plate-forme pétrolière en mer du Nord ( Norvège).
Au début des années 1970, avec l'augmentation du prix du baril de pétrole brut, les industries pétrolières ont commencé à exploiter les gisements sous-marins (en mer du Nord, par exemple). Cette source d'hydrocarbures, dite offshore, représente maintenant entre 25 % et 30 % de la production mondiale.
En mer, les forages sont effectués à partir de bateaux de haute technologie, dont il existe peu d'exemplaires compte tenu de leur coût. Ils sont dotés de puissants moteurs qui leur permettent de se maintenir juste au-dessus du site pendant le forage. Les plates-formes fixes, ancrées dans le sous-sol marin, sont utilisées en mer peu profonde. En haute mer, on utilise des plates-formes semi-submersibles ou flottantes maintenues au-dessus du site par de puissants ancrages.
Le trafic maritime Les océans sont sillonnés d'autoroutes balisées pour les bateaux . Cette circulation est tout particulièrement canalisée et contrôlée à l'approche des côtes (comme dans le rail d'Ouessant, par exemple). La route maritime est relativement lente, comparativement au train ou à l'avion, mais elle permet le convoyage de volumes importants à prix très intéressants. Avec plus de 800 millions de tonnes transportées par an à l'échelle mondiale, le trafic maritime est donc, et de loin, le plus important en volume. Les cargos transportent aussi bien des matières premières (minerais, pétrole, gaz…) que des productions agricoles (blé, soja…) ou des produits manufacturés (voitures, matériel électronique, pièces détachées…).
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Navire porte-conteneurs dans le port de Douvres en Grande-Bretagne.
Si le transport maritime s’avère économiquement intéressant, il peut être également fort nuisible et dangereux pour l'environnement. En effet, les accidents sont fréquents. La raison en est simple : les bateaux ne sont pas toujours de prime jeunesse, ni les équipages (bien souvent surexploités) de première compétence. Dans un but de rentabilité, les armateurs, comme ceux qui ont recours à leur service, ne sont pas très regardants sur la fiabilité du matériel flottant. Plusieurs catastrophes maritimes récentes (les marées noires notamment) ont souligné ces lacunes. Malheureusement, le problème devant se résoudre au niveau mondial, il faudra sans doute attendre quelques années, et peut être quelques incidents supplémentaires, pour que la réglementation soit hissée à la hauteur des risques du trafic.
L'eau et le sel
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Installation de dessalement d'eau de mer, par un procédé de distillation, à Porto Torres, en Sardaigne.
La mer est essentiellement constituée d'eau et de sel, deux éléments dont l'homme a un besoin vital. Le sel est exploité depuis des siècles dans des marais salants ou des mines, qu’elles soient à ciel ouvert ou souterraines. Il a joué un rôle très important dans la conservation des aliments à une époque où les réfrigérateurs n'étaient pas encore de ce monde. À présent, il est surtout utilisé à des fins culinaires et pour cultiver notre hypertension…
L'eau de mer jouera sans doute un rôle clé dans les décennies à venir car, débarrassée de son sel, elle représente une source quasi inépuisable d'eau douce. C’est une ressource d’autant plus précieuse que les prévisions concernant les réserves d'eau douce sont plutôt pessimistes, et que les besoins à l’échelle mondiale ne font que croître, proportionnellement à la population. Grâce à diverses technologies, des pays arides peuvent d'ores et déjà accéder à cette ressource en eau potable pour combler une partie de leurs besoins.Une source d’énergie potentielle
Les océans renferment une extraordinaire quantité d'énergie, virtuellement inépuisable car continuellement entretenue et renouvelée par l'action du soleil. Cette énergie existe essentiellement sous deux formes, mécanique et thermique, et les projets ne manquent pas pour la détourner à notre profit. Toutefois, les difficultés techniques que soulèvent la réalisation d’installations adéquates et leur rentabilité effective sont autant de freins à la mise en œuvre de ces projets.
La conversion de la force des marées en électricité est une des orientations possibles. Elle consiste à utiliser le va-et-vient de la mer pour faire tourner une turbine entraînant un alternateur qui va produire l'électricité. Un des rares exemples de centrale marémotrice en fonctionnement est situé en France, sur la Rance.
La surface de la mer est en perpétuelle agitation et l'on a pensé utiliser ce mouvement pour produire de l'électricité sur des mini-centrales flottantes. Les courants sous-marins sont assez constants et pourraient faire tourner de façon très régulière de gigantesques hélices pour aboutir à la production d'électricité. On a calculé que des turbines placées dans le Gulf Stream fourniraient une puissance comparable à celle de plusieurs centrales nucléaires.
Il est également possible de produire de l'électricité en utilisant l'eau de mer chaude de la surface et l'eau de mer froide des profondeurs pour actionner une turbine. Cependant, l'inconvénient d'une telle centrale, outre son coût, est sa faible efficacité de conversion
Les câbles sous-marins En 1851, le premier câble télégraphique sous-marin est posé entre la Grande-Bretagne et la France. Il transmet un premier message, qui se révèle toutefois peu lisible une fois parvenu de l'autre côté de la Manche. En 1866, c'est au tour du premier câble transatlantique d'être posé. Ce domaine est alors en pleine expansion et, en 1930, on compte plus de 650 000 km de câbles destinés au télégraphe ! Depuis, la technologie s'est largement perfectionnée et les liaisons ne transmettent plus du morse mais des sons, des fichiers et des images numériques. La toile d'Internet serait même beaucoup moins étendue sans eux. En somme, les satellites n'ont pas encore détrôné les bons vieux câbles sous-marins permettant la communication entre continents.
Univers de loisirs
L'océan mondial est devenu un immense domaine de jeu pour petits et le cliché des palmiers bordant une plage représente un symbole universel de plaisir et d’évasion. Le bord de mer est une destination privilégiée des vacanciers, et les sports nautiques font chaque année de nouveaux adeptes. Cet engouement bien légitime n’est cependant pas sans conséquence pour l’environnement marin.
L’irrésistible attrait des bords de mer Jadis, la mer était considérée comme un milieu hostile et imprévisible. Elle exerce à présent une fascination inverse. Chaque été, depuis l'instauration des congés payés, on observe une migration jamais démentie de vacanciers qui vont du Nord vers le Sud, et de l'intérieur des terres vers les côtes. C'est en bord de mer que l'on va traditionnellement chercher le bronzage qui offre un visage hâlé, symbole de bonne santé, de bonheur et d'équilibre. Illusion et paradoxe, cette attitude nous conduit en fait plus sûrement vers un vieillissement prématuré de la peau, voire sa cancérisation. Cette mode du hâle représente en outre un important revirement car jadis un teint blanc était un critère d'élégance et de beauté chez les femmes. L'acceptation de la nudité a aussi évolué avec la fréquentation des bords de mer. Le corps caché, mystérieux, c'est peu à peu dévoilé : d'abord les jambes, puis le dos et le ventre avec l'arrivée du bikini. À présent, les trois derniers triangles tissus tendent vers la plus extrême discrétion (là où les traditions religieuses le permettent), ceux du soutien-gorge demeurant souvent au fond du sac de plage, tandis que celui du maillot disparaît complètement chez les naturistes.
Parce que l'on va à la mer, on apprend également très tôt à nager aux enfants. Dans le temps, seuls quelques rares adultes, le plus souvent des marins, pouvaient se vanter d'avoir une réelle aisance dans l'élément liquide.
La pêche d’agrément
Si la pêche d'agrément se pratique souvent avec une canne, munie d'un fil de nylon et d'un hameçon, on lui connaît un grand nombre de variantes. La pêche peut aussi bien être pratiquée les pieds sur la terre ferme ou sur le pont d'un bateau. Les appâts (pain, ver de sable, déchets de poissons…) varient en fonction des poissons recherchés. Globalement, la pêche en mer nécessite un matériel plus résistant que celui utilisé en eau douce car la taille des prises est généralement plus grande.
Les amateurs un peu plus fortunés choisissent la pêche au gros, pratiquée au large à bord d'un puissant hors-bord. Arc-boutés sur leur siège, les mains crispées sur la canne et le moulinet, ils bataillent parfois pendant plusieurs heures avant de ramener le poisson sur le bateau. L'effort est à la mesure des prises : petit requin de 300 kg, barracuda de 50 livres faisant des bonds de cinq mètres en dehors de l'eau ou thon rouge de 200 kg lancé à 80 km/h !
La complainte du mérou Pourchassé par les plongeurs sous-marins, victime de la pollution, le mérou (Epinephelus marginatus) est une espèce menacée en Méditérranée. Son mode de reproduction et sa maturité sexuelle tardive expliquent en partie sa fragilité. En effet, son développement sexuel est de type hermaphrodite successif protérogyne, c'est-à-dire que les mérous sont tous femelles à la naissance puis certains d’entre eux deviennent mâles vers l'âge de 9 ans.
Comme les animaux les plus recherchés par les chasseurs sous-marins sont les spécimens les plus gros – donc mâles –, les femelles se retrouvent bien seules pour propager l'espèce. Fort heureusement, depuis plusieurs années, la pêche au mérou est interdite en Méditerranée si bien que quelques populations locales sont en progression.
L’appel du large La navigation de plaisance a certainement été, avec la nage, un des tous premiers sports et loisirs maritimes. Si la première course au large, la « semaine de Cowes » (ville située sur l’île de Wight) date de 1826, la passion du grand public pour ce type de régates date des années 1960 et ne s'est jamais démentie depuis, comme en atteste la ferveur populaire à chacune de ces grandes courses. En France, les amateurs de voile disciples de Tabarly sont de plus en plus nombreux, et les bateaux de moins en moins chers. À présent, le plus difficile est certainement de trouver une place dans un port pour ancrer son bateau hors saison estivale.
La grande fréquentation des bords de mer a stimulé la créativité des amoureux des sports nautiques si bien qu'en quelques décennies, de nouvelles disciplines sont apparues. La planche à voile figure parmi les plus prisées partout dans le monde. Le surf , de pratique ancestrale dans quelques îles du Pacifique, est aussi désormais très prisés des amoureux de la glisse. Sa démocratisation a été rapide et, en moins de 30 ans, il a conquis plusieurs dizaines de millions de pratiquants
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Éric Tabarly, le premier navigateur français à connaître la notoriété grâce à sa victoire, en 1964, dans la deuxième édition de la Transat en solitaire.
Partant d'un principe moins écologiste et encore réservé à une élite sociale, le jet-ski est un peu la version motorisée du surf. Plus rapide mais aussi plus dangereux, la cohabitation avec les baigneurs ou les véliplanchistes ne se fait toujours sans heurts ni accidents. En France, une réglementation récente, plus stricte, permettra sans doute une meilleure cohabitation.
Pollution de l'environnement marin Avec la colonisation estivale des bords de mer sont apparues les premières graves blessures de l'environnement marin. Appât du gain oblige, les promoteurs immobiliers ont pris possession du paysage et parfois, on ne sait plus si la côte naturelle est en granit ou en béton. Les côtes défigurées le seront sans doute encore longtemps car, même coulé à la hâte, le ciment est un matériau solide.
Cette colonisation s'est également accompagnée d'une inflation de la production de déchets. Les rejets en masse dans la mer sont à présent mieux maîtrisés par les autorités locales, mais le comportement de chacun doit encore évoluer. Nous devons apprendre à respecter notre environnement pour qu'il soit toujours source de plaisir et que nous puissions le transmettre intact aux générations futures.
Nous remercions le site Webencyclo pour sa documentation